Les héros couvinois

Dans l’auberge située sur la place du village, découvrez une salle dédiée à nos héros de guerre couvinois. Vous pourrez également y visionner plusieurs documentaires.

Jean-Baptiste PIron, le général libérateur

Né le 10 avril 1896 à Couvin, ce général belge combat durant les deux guerres mondiales. Toutefois, c’est pendant le deuxième conflit qu’il s’illustre avec sa célèbre brigade.

En avril 1941, il entend un appel sur les ondes de la BBC. Ceux qui le souhaitent sont invités à rejoindre l’Angleterre pour continuer le combat. Piron se met en route. Un périple long de 9 mois et ponctué de séjours en prison l’attend.

Avec sa brigade, ils deviennent des acteurs importants du conflit. Ils libèrent une partie du Calvados et de la Côte Fleurie avant de progresser vers l’est. Ils participent également à la libération de la Belgique avant de finir leur expédition par de rudes combats pour libérer la Hollande.

Félicité par les généraux Montgomery, Eisenhower et de Gaulle, Piron est largement décoré pendant et après le conflit. Toutefois, la fin de la guerre ne sonne pas le glas de sa carrière militaire. Il devient, entre autres, aide de camp du Prince Régent Charles et commande le 1er corps d’armée d’occupation en Allemagne.

Il s’éteint le 4 septembre 1974, 30 ans jour pour jour après son entrée dans la capitale belge libérée. Son corps repose dans la pelouse d’honneur du cimetière de Molenbeeck-Saint-Jean à Bruxelles.

 

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Victor Dosogne, l’aûmonier des GI’s

Au 45 de la rue Saint-Roch est né le 27 août 1900, un des plus illustres Couvinois, un aventurier hors du commun, Victor Dosogne. Victor passa son enfance, son adolescence et sa scolarité dans sa bonne ville de Couvin où aujourd’hui, il est toujours un inconnu. Il fréquenta aussi le collège de Chimay. Ordonné prêtre jésuite en 1931, il fut professeur à Namur.

Il fuit l’Europe en 1941 pour l’Amérique où il est conférencier au Harvard Club à New York. Puis, s’engage dans l’armée américaine et débarque en Normandie le 6 juin 1944.

Avec sa jeep, le père Dosogne, l’aumônier des GI’s, allait d’une unité à l’autre pour célébrer les messes en bordure de forêts, dans les clairières ou dans les campagnes.

Le retour du père Dosogne en Belgique fut marqué par le terrible hiver 1944 et la libération de Bastogne le 1er janvier 1945.

Le camp de concentration de Flossenbürg fut libéré le 23 avril 1945 par la 90e division d’infanterie du père Dosogne. Le 1er mai, la frontière tchécosolvaque est franchie et le pays libéré de l’occupation allemande.

Le père Dosogne dicta ses mémoires à l’âge de 94 ans, 50 ans après le débarquement…

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Léopold Rousseaux, le curé de campagnac

Léopold Rousseaux est né le 6 avril 1897 à Frasnes-lez-Couvin. Il fut prêtre en 1921.

Le 16 mai 1940, un agent des services secrets anglais l’avertit qu’il était fiché aux renseignements allemands pour son opposition au rexisme. Accompagné de sa mère, il se réfugie en France dans le Tarn, en zone libre.

Le 16 décembre 2012, le maire de Campagnac, Monsieur Guy Pons, a reçu des mains du Consul d’Israël à Marseille, la médaille des “Justes parmi les Nations”, décernée à titre posthume à Léopold Rousseaux qui a aidé, à ses risques et périls, des juifs pourchassés pendant la Shoah. Son nom est gravé dans le jardin des Justes parmi les Nations à Yad Vashem à Jérusalem. Le 18 septembre 2022, Campagnac a inauguré la place Léopold Rousseaux ainsi qu’une stèle représentant son portrait.

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